Je suis dans la mémoire du temps le messager de la circonstance. Lorsque je suis arrivé sur Terre, je n’étais qu’un petit ver. J’ai avancé, marchant dans le mouvement où j’y ai cueilli l’amour. Mais quel amour ?
Bien longtemps j’ai cru que j’aimais le majestueux Dieu en moi. Je me suis réalisé dans le passage terrestre comme je le pouvais, puis vint le jour de la séparation. Je vivais la bizarrerie de l’instant. Mon corps de chair que j’avais recréé me permettais de croire que j’étais toujours vivant. Alors, je me suis tourné vers cette lumière qui m’attirait. Je marchais dans ce long couloir de lumière où le Savoir me pénétrait doucement et en conscience j’ai compris que je n’avais jamais aimé de ma vie.
Le long de cette marche j’ai pris conscience de mon Moi, qui m’habitait naturellement depuis ma naissance. Ainsi, je me dévoilais à Ce Je Suis, un inconscient marial. J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux dans les moindres détails. Alors que je me penchais sur ma divinité, j’ai ressenti l’ignorance qui m’habitait et doucement les regrets se posaient. Alors, ma divinité me dit :
« Je t’ai donné la Volonté pour cueillir le bon fruit de la vie et tu l’as refusé. Je t’ai soumis un sang puissant, celui de l’évolution et non de la destruction, mais tu t’en es détourné. Tu n’as jamais compris la manifestation ; dans l’ignorance tu es resté et aujourd’hui tu me rencontres. Qu’as-tu fait de l’Esprit Dieu ? As-tu été dévoué, complaisant, aimant avec Ce Je Suis ? Tu peux avoir des regrets pas le biais de ton raisonnement, mais tu n’as rien fait et tu ne fais toujours rien pour m’approcher. Qui es-tu homme de la Terre ? As-tu pris connaissance du « Je Suis » ? Tu as vécu dans la folie, dans l’ignorance, dans la volupté et ton Tout a voulu dominer. Pourquoi tant de peines et de tourments ? Je vois les larmes dans tes yeux, tu as envie de crier, de hurler pour manifester les mauvais aspects de ta vérité. Aujourd’hui, qui t’entend si ce n’est ton Moi ? Pardonne-toi et consens à recommencer, car dans le souffle de Marie il y a toujours un pardon pour te soumettre à l’harmonie. Cher enfant, la conscience des mondes te dit : apprend à donner un sens à ta réalité, car l’amour est une offrande de lumière qui se libère de ta sphère ».
Alors, j’ai beaucoup pleuré, j’ai prié et supplié afin que le majestueux Dieu puisse me soumettre à une conscience aimante. Aujourd’hui, dans le mouvement de la vie j’ai grandi et je reconnais que l’âme torturée peut toujours trouver le chemin de la vérité.
Je suis venu pour témoigner alors que mon corps de chair n’est plus dans le vivant. Je rencontre aujourd’hui l’amour d’un Dieu aimant. Faire ou ne pas faire est une grande question qu’il faut se poser souvent en conscience afin de pouvoir établir un juste en Soi et ne plus se permettre de repousser la mort, car la mort conduit à la vie. Le bouleversement dans le vivant m’a appris en tant que messager aujourd’hui à être bienveillant envers toutes vies. Merci de m’avoir compris.