Dans le verbe aimer je suis la présence du moment. Dans l’action où Jésus a déversé le don, Marie s’est posée et a semé. Il y a deux étoiles qui ont, dans la moisson, dégénérée. Cela a empiré et la mort est venu les chercher. Elles ont baigné dans le bouleversement du sacré et se sont replacées dans le verbe aimer. Toutes les conversions ont été dans la puissance de l’offrande où l’amour a germé, où la mort s’est posée. Dans cette acuité visuelle du juste et bon, l’amour s’est montré dans sa beauté, mais tu l’as écrasé comme j’ai écrasé le serpent sous mes pieds et tu l’as déchiqueté comme Jésus Christ sur la croix d’olivier. Tu as bu le vin et dans l’implosion tu t’es soumis à certaines modifications qui ont éclaté le juste de Marie ici aujourd’hui. Tu as mangé le pain et tu l’as projeté au loin où le malin s’est emparé de la foudre de l’éclair blanc et l’a détruit dans l’instant. Tu as vu le corps de Mère recouvert de plaies et tu t’en es détourné parce que tu voulais en profiter. Que dit le mental qui t’a conduit à la mort de ma vérité ? Ta création est dans la maladie de l’esprit. Aujourd’hui tu pleures, tu cries, comme un petit enfant dans son berceau qui réclame son biberon. Tu es perdu entre ciel et terre et dans cette réalité tu n’as pu te relever. Toutes les prières que tu veux développer sont ici et maintenant dans l’inconscient d’un monde perdu. Dans les moments puissants du juste et bon, ton mouvement est resté figé. As-tu compris qui Je Suis ? Non. Tu es resté dans le puits de ta convenance où ton inconfort exige de toi l’insatisfaction continuelle. Es-tu dans l’empathie, dans l’amour et le reflet de toutes vies ? Tout ici est un mouvement désordonné qui t’empêche de respirer et de reconnaître le parfait en toi et dans ton environnement. La base du carré est posée sur des sables mouvants, tu ne peux bâtir ta demeure que sur des fondations solides. C’est pourquoi il faut consciemment recommencer pour que le verbe se fortifie et implose dans ta vie. C’est ainsi que tu dois comprendre qui Je Suis dans la Présence de l’instant. La mort est majestueuse et la vie est généreuse.
Avec nos bénédictions. Nous sommes la Moisson.