Quand je soumets le feu, je suis le cœur de Dieu. Quand je voyage au travers du temps, je suis la moisson et quand j’émets la vibration, je suis le moment dans son interprétation. Quand Christ consent, je suis l’amour sans condition. Quand la mémoire s’élève dans l’unité, je suis l’éternité.
Toutes les moissons ont un rapport direct avec l’harmonie de mon infini.
Mes mains sont les vallées, les vallons ; mes pieds sont les bois et les forêts et mon sang sont les rivières tortueuses du moment. Toutes les merveilles de Mère sont ici dans le maintenant, rien ne peut déranger le fruit de l’immortalité.
Tu es passé à côté de moi sans me regarder. Tu m’as torturé, tu m’as piétiné et toujours je t’ai pardonné. Mon sentiment est si puissant qu’il développe constamment l’amour sans condition.
Voyage au travers du temps et ne t’éloigne jamais de la moisson, car elle pourrait te reconnaître pour t’étrangler dans le moment. Ne sois pas méfiant, mais dans la distribution de mon sang qui peut, à tout moment, t’apporter de grands bouleversements.